
La maison de Nicolas Flamel

Nicolas Flamel célebre pour le mythe qui gravite autour de lui.
Il écrit :"... encore que moi, Nicolas Flamel, écrivain et habitant de Paris, en cette année 1399 et demeurant en ma maison en la rue des Ecrivains, près la chapelle Saint-Jacques de la boucherie...".
Nicolas Flamel affirme avoir achevé la "Grand Oeuvre" et obtenu la Pierre Philosophale, au pouvoir transmutatoire : " ...donc la première fois que je fis la Projection, ce fut sur du mercure, dont j'en convertis une demi-livre ou environ en pur argent, meilleur que celui de la minière comme j'ai essayé et fait essayer par plusieurs fois. Ce fut le 17 janvier, un lundi environ midi, en ma maison, en présence de Perrenelle (son épouse) seule, l'an 1382 ... Je la fis (ensuite) avec la pierre rouge, sur semblable quantité de mercure, en présence encore de Perrenelle seule, en la même maison, le 25 avril suivant de la même année, sur les cinq heures du soir..."
Il précise : "Lorsque j'écrivais ce commentaire, en l'an 1413, sur la fin de l'an, après le trépas de ma fidèle compagne... elle et moi avions déja fondé et renté quatorze hopitaux en cette ville de Paris, bâti à neuf trois chapelles... (et donné de) bonnes rentes à sept églises avec plusieurs réparations en leurs cimetières..."
Nicolas Flamel, "Le livre des figures hiéroglyphiques" édition Retz, 1977.